On a changé d’heure il y a quelques jours, et je n’ai même pas écrit une ligne à ce propos. Que m’arrive-t-il ? Certes, nous ne sommes plus dans les années 2010, où l’on s’empressait de commenter chaque bon de réduction périmé retrouvé au fond d’une poche, mais, j’ai envie de dire, j’ai envie de crier : « quand même » ! Et même, pardon : »quand bien même ! » Un jour, il m’est arrivé de venir trop tôt au travail, comme peut-être à tout le monde, je suppose, c’était il y a longtemps, c’était un travail à la caisse au carrefour que je n’aimais pas tellement. Le premier novembre, un dimanche férié travaillé, en plus. Une heure trop tôt ! Une heure infinie de trop à attendre dans la salle de pause ! Comment faisait-on, déjà, sans les portables, pour passer une heure comme ça ? Eh bien, on regardait plus notre environnement, bien sûr. Le mur, par exemple. Je me souviens que je fumais en regardant le mur en face, peut-être orné de rappels de sécurité ou des infos de la part du comité d’entreprise.
Donc oui, bien entendu, quand on change d’heure, j’y pense. Je me dis « ah, tiens », et je me vois dans la trop petite salle de pause d’une trop grande surface. Mais je pourrais évidemment penser à tout autre chose !
Catégorie : Journal
De retour du jardin de Saint-Fiacre
Merci, MERCI d’avoir été si nombreux.ses à nous rejoindre à notre « Micro-festival privé de la presque-pleine-lune au jardin de Saint-Fiacre » !
J’ai été tellement touché par l’attention que vous avez accordée à nos lectures, et tellement tout autant par la joie qui accompagnait les échanges et les rencontres…
Un premier remerciement tout particulier à Martine Meirieu qui nous a accueilli dans son beau jardin – et le vendredi même dans son salon (!), un 2e remerciement tout particulier à Stéphane Libert avec qui nous avons enfin pu réaliser ce rêve fou de réunir La Voie du Poulpe 1 & 2 au sein d’une même soirée (et ce devant un public record !). Le 3e remerciement tout particulier à Melania Avanzato qui nous a offert de superbes photos de la soirée du vendredi, dont quelques unes ci-dessous.
Et enfin, le dernier remerciement tout particulier au magicien-guérisseur Mr. HRRRM rencontré sur internet à qui j’ai versé 375€ via paypal pour qu’il fasse en sorte qu’il ne pleuve pas pendant le Poulpe, et qui a tenu parole.
Micro-festival privé de la presque-pleine-lune au jardin de Saint-Fiacre
Tout simplement de la folie. La Voie du Poulpe 1 et 2 enfin réunies dans une même soirée.

L’Abat-Jour 2000, le 12. mai 2023
Vous êtes très cordialement invité.es.

Quelles histoires pour (sur)vivre dans l’anthropocène ?
Plus le réel bascule dans l’improbable, plus la place de la fiction, du spectacle, de l’art devient problématique. Justement — et si nous avions plus que jamais besoin de fictions radicales et d’artifices audacieux pour nous donner une chance de saisir ce qui nous arrive ? Une petite chance de percevoir les puissantes fictions dans lesquelles nous sommes déjà plongées et des dispositifs narratifs et sensoriels à l’intérieur desquels nous tentons tant bien que mal de tracer nos chemins ?
Ce fut une immense joie d’échanger ce mercredi avec Joris Mathieu et Nicolas Boudier, auteurs, artistes, metteurs en scènes, scénographes œuvrant depuis de nombreuses années au Théâtre Nouvelle Génération – CDN de Lyon, et dont la pièce La Germination arrive dans quelques jours sur la scène lyonnaise.
Grand merci à eux d’avoir accepté l’invitation de Cité Anthropocène / Radio Anthropocène. Et bien sûr à François De Gasperi, avec qui j’ai eu le grand plaisir de co-animer cette heure. Si la problématique des récits à l’heure de l’anthropocène vous préoccupe ou vous interpelle, offrez-vous ce podcast de nos échanges radiophoniques :