Version méconnue de la découverte accidentelle des ondes électromagnétiques par Heinrich Hertz.
Performance narrative et sonore, environ 55 minutes.
Texte/voix : Jindra Kratochvil
Son/guitare : Stéphane Libert
Écrite et composée en automne 2017, produite le jeudi 12 octobre 2017 à la Galerie L’Abat-Jour (Lyon) devant une trentaine de spectateurs. Programmée dans le cadre de l’exposition Tropisme, en Résonance avec La Biennale de Lyon.
Présentation :
« Certains organismes récents ne résistent plus à la lumière d’origine naturelle et nécessitent un environnement spectral entièrement contrôlé pour se développer pleinement. Comment interpréter ce besoin inéluctable de fréquences spécifiques ? Depuis la découverte des ondes électromagnétiques par Heinrich Hertz à la fin du XIXe siècle, la traditionnelle évolution des espèces se voit redoublée d’une évolution des espaces : désormais, l’émergence des dimensions immatérielles alternatives fausse irrémédiablement la donne. Si elles semblent incarner une promesse dont le caractère roboratif et universel n’est plus à prouver, elles ne manquent pas d’éveiller la crainte archaïque de la confusion spectrale.»