On a changé d’heure il y a quelques jours, et je n’ai même pas écrit une ligne à ce propos. Que m’arrive-t-il ? Certes, nous ne sommes plus dans les années 2010, où l’on s’empressait de commenter chaque bon de réduction périmé retrouvé au fond d’une poche, mais, j’ai envie de dire, j’ai envie de crier : « quand même » ! Et même, pardon : »quand bien même ! » Un jour, il m’est arrivé de venir trop tôt au travail, comme peut-être à tout le monde, je suppose, c’était il y a longtemps, c’était un travail à la caisse au carrefour que je n’aimais pas tellement. Le premier novembre, un dimanche férié travaillé, en plus. Une heure trop tôt ! Une heure infinie de trop à attendre dans la salle de pause ! Comment faisait-on, déjà, sans les portables, pour passer une heure comme ça ? Eh bien, on regardait plus notre environnement, bien sûr. Le mur, par exemple. Je me souviens que je fumais en regardant le mur en face, peut-être orné de rappels de sécurité ou des infos de la part du comité d’entreprise.
Donc oui, bien entendu, quand on change d’heure, j’y pense. Je me dis « ah, tiens », et je me vois dans la trop petite salle de pause d’une trop grande surface. Mais je pourrais évidemment penser à tout autre chose !